Elections européennes : 2035 raisons de maintenir le cap
La mobilité électrique comme un thème central de ces élections européennes. Entre débats sur le Green Deal et la transition écologique, l’Avere-France rappelle l’importance de l’interdiction de la vente des véhicules thermiques à l’horizon 2035. Une décision ambitieuse mais raisonnable, essentielle pour réduire les émissions de CO2 et renforcer la souveraineté énergétique de l’Union européenne.
Jamais l’automobile n’a été autant au cœur des enjeux d’une élection, qui plus est, européenne. Sur ce sujet, candidats et journalistes ont correctement identifié l’échelon européen comme étant un niveau d’actions (et de propositions) incontournable. Depuis le début de la campagne, la mobilité électrique est associée au débat sur le Green Deal européen et plus largement sur l’acceptabilité de la transition écologique, mêlée à des contre-vérités et des arguments fallacieux. L’infographie ci-dessous présente de façon visuelle les positions des listes françaises sur le sujet.
L’Avere-France déplore que le débat soit réduit à une vision manichéenne opposant les partisans et les adversaires des véhicules électriques. Il est pour autant essentiel pour l’association de réaffirmer l’importance capitale de la décision actée par les parlementaires européens et les Etats membres d’interdire la vente de véhicules thermiques en 2035. Cette décision est ambitieuse et raisonnable. Ambitieuse car elle demande d’opérer un changement majeur dans le secteur automobile. Mais aussi et surtout raisonnable.
Car elle prend à bras le corps l’urgence climatique en y apportant une réponse claire : la mobilité électrique qui permet de réduire de 70% les émissions de CO2 d’une voiture thermique sur l’ensemble de son cycle de vie.
Car elle permet aux industriels de concentrer leurs efforts et leurs investissements. Les autres régions du monde investissent de façon massive dans la technologie électrique. L’Europe doit rester un acteur de premier plan de cette industrie, il faut lui donner les armes pour continuer à peser dans la compétition internationale.
Car c’est une opportunité de regagner notre souveraineté énergétique et industrielle. Faire ce choix, c’est une voie de sortie de nos dépendances aux énergies fossiles dont on connait les effets délétères sur le climat mais aussi sur l’économie d’une crise à l’autre.
L’Avere-France invite ainsi candidats et décideurs politiques à sortir de cette logique et à envisager une approche plus constructive. Il ne s’agit pas d’introduire de nouvelles dérogations ou de renoncer aux objectifs, mais plutôt de formuler des propositions visant à accompagner cette transition de manière efficace. La transition écologique ne sera acceptée que si elle est juste.
Le futur de la mobilité électrique dépendra de la capacité de la prochaine Commission européenne à appliquer les trajectoires précédemment établies et surtout à créer le cadre de mise en œuvre de cette transition. Il faut poursuivre le travail du Green Deal en mettant en place un cadre législatif qui sécurise les investissements des constructeurs automobiles, des acteurs de la recharge et plus globalement de toutes les entreprises.
Le futur est électrique et doit le rester !