Près de 16 000 points de recharge publics installés en France à la fin 2016
Selon les données de GIREVE, il existe en France 15 883 emplacements publics de stationnement permettant de brancher un véhicule électrique, répartis en 5 297 stations. A la fin décembre 2015, le seuil des 10 000 venait juste d’être franchi.
Selon les données du GIREVE, la France compte 15 883 points de recharge accessibles au public au 1er janvier 2017. Le nombre d’emplacements où un véhicule électrique peut venir se brancher a significativement augmenté en 2016 (+57%) par rapport aux 10 200 répertoriés en 2015.
C’est toujours en Ile-de-France qu’il est le plus facile de recharger son véhicule électrique puisqu’il en existe 7 416. L’Auvergne-Rhône Alpes et la Nouvelle-Aquitaine sont ensuite les régions les plus équipées avec respectivement 1 462 et 1 351 points de recharge.
Néanmoins, rapportée à la population, la répartition se fait plus équilibrée : 13 territoires comptent plus de 40 points de recharge pour 100 000 habitants. Ils n’étaient encore que 7 dans le recensement d’octobre 2016. Si Paris et les Hauts-de-Seine demeurent de loin les territoires les plus densément maillés avec 154 et 102 points de charge pour 100 000 habitants, d’autres départements se distinguent et notamment en milieu rural. C’est notamment le cas de l’Indre-et-Loire (52), la Lozère (45), la Seine-et-Marne (44), le Morbihan (43) ou encore les Deux-Sèvres (42).
20 000 points de recharge publics en prévision pour 2020
L’année 2017 s’annonce riche en installations, puisque elle marque l’échéance du déploiement d’infrastructures de recharge publiques pour 77 collectivités financées par l’ADEME. Plus de 20 000 points publics de recharge seront installés d’ici la fin de l’année sur une grande partie du territoire.
D’autres projets devraient également être prochainement annoncés puisque l’ADEME a débloqué une enveloppe de 10 millions d’euros supplémentaire pour financer dans sa majorité l’installation de services de recharge associés à du stationnement de longue durée dans les zones résidentielles et d’activité. Les conditions de l’appel à projet sont telles qu’elles favorisent le maillage dans des départements non encore bénéficiaires des fonds issus du programme d’investissements d’avenir. La France devrait donc être couverte de façon harmonieuse d’ici la fin de la décennie.
Graphiques : © GIREVE