BMW lance un projet pilote sur les conditions d’extraction du cobalt au Congo
Associé à BASF, Samsung SDI et Samsung Electronics, le groupe BMW vient d’initier une projet pilote visant à améliorer les conditions d’extraction du cobalt en République Démocratique du Congo.
Alors qu’elle représente aujourd’hui 60 à 70 % des ressources mondiales de cobalt, minerai essentiel à la production de batteries, la République Démocratique du Congo inquiète les organisations non-gouvernementales. Dans un rapport publié fin 2017, Amnesty International alertait les constructeurs à la vigilance quant à leurs sources d’approvisionnement.
Chez BMW, le message a été entendu et le constructeur vient d’annoncer une alliance industrielle avec BASF, Samsung SDI et Samsung Electronics afin d’étudier les manières d’améliorer les conditions d’extraction du précieux minerai.
Alors que 80 à 85 % du cobalt congolais est aujourd’hui exploité de façon industrielle, les 15 à 20 % restants le sont de façon artisanale. C’est sur ce dernier mode d’extraction que les conditions de travail peuvent poser problème et que BMW va concentrer ses travaux.
En pratique, le projet de BMW ciblera une « mine pilote » qui sera suivie sur une période de trois ans. Objectif : identifier les solutions qui permettraient d’améliorer les conditions de travail. « Si elles s’avèrent efficaces, ces mesures pourraient ensuite être étendues à d’autres sites de mines artisanales » précise le constructeur.
Un projet dont la réalisation s’appuie sur une première étude de faisabilité réalisée par BMW et le GIZ, l’agence de coopération internationale allemande pour le développement. Un travail préalable qui a consisté à la réalisation de visites sur plusieurs mines artisanales et à des entretiens avec les mineurs et les différentes parties prenantes de la filière locale.
Une initiative qui entre dans le cadre des objectifs de la Global Battery Alliance (GBA) qui vise à promouvoir la mise en place de chaînes d’approvisionnement durables et responsables.
Illustration : BMW