En Chine, Renault revoit sa stratégie et mise sur l’électrique
Sur un marché chinois en plein redémarrage, le groupe Renault annonce le lancement d’une nouvelle stratégie s’appuyant sur deux principaux piliers : l’électrique et les véhicules utilitaires.
Dans une période difficile, Renault fait évoluer sa stratégie commerciale en Chine. Le groupe a en effet décidé de recentrer une grande partie de ses activités vers le tout électrique. Sur le segment des voitures particulières, le constructeur a acté l’abandon des motorisations thermiques via la cessation des actions détenues dans sa joint-venture avec DongfengMotor.
En lieu et place, le groupe français va multiplier ses efforts dans le domaine de l’électrique, secteur qui pourrait selon ses estimations représenter jusqu’à 25 % des immatriculations en Chine d’ici 2030. Pour ce faire, Renault entend renforcer son partenariat avec Nissan et Dongfeng au sein de la coentreprise eGT et s’appuyer sur JMEV, un spécialiste de l’électrique dont il détient 50 % du capital. « JMEV prévoit de couvrir 45 % du marché chinois des VE en 2022 avec quatre modèles principaux » fait savoir le constructeur, précisant que les futures voitures particulières de la marque seront détaillées dans le cadre « du nouveau plan moyen terme du groupe ».
En Chine, Renault a récemment introduit la citadine K-ZE. Un modèle à la carrière internationale qui aura droit à sa déclinaison européenne. Annoncée par le concept Spring révélé il y a quelques semaines,celle-ci seracommercialisée par Dacia.
Au-delà du véhicule électrique, le constructeur au losange concentrera ses efforts sur le segment des véhicules utilitaires, marché qui a atteint 3,3 millions de véhicules vendus en 2019. Le groupe s’appuiera essentiellement sur Renault BrillianceJinbei Automotive Co., une joint-venture lancée en décembre 2017.