A Lyon, 100 % des futures acquisitions de bus seront à faibles émissions à partir de 2020
Pour le Sytral, l’autorité organisatrice des transports du Grand Lyon, il n’existe plus aucun doute sur le choix de véhicules à adopter. Dès 2020, 250 nouveaux bus à faibles émissions viendront renforcer la flotte lyonnaise en remplacement d’anciens modèles thermiques. Le Sytral anticipe ainsi de cinq ans les obligations d’équipement prévues par la Loi sur la transition énergétique de 2015.
A Lyon, 75 % des trajets effectués en transport en commun sont électrifiés, notamment grâce la présence de 130 trolleybus électriques. Un quart des véhicules les plus vieillissants va être remplacé, soit 250 nouveaux bus à faibles émissions dès 2020.
Pour mieux engager la transition et interroger la pérennité d’un développement, des tests ont été réalisés avec sept bus électriques rechargeables entre juin 2016 et mai 2017. Après des résultats positifs, 100 % des nouvelles acquisitions de la flotte lyonnaise seront à faibles émissions, un projet en adéquation avec la loi sur la transition énergétique de 2015.
En effet, le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte adopté en juillet 2015 fixe l’objectif de diminuer de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Pour ce faire, l’article 224-7 du Code de l’environnement impose aux autorités organisatrices des transports d’acquérir à hauteur de 50 % des véhicules à faibles émissions dès janvier 2020, un taux porté à 100 % au 1er janvier 2025.
Plusieurs technologies déployées
Afin d’atteindre cet objectif et réaliser sa politique écologique, le Sytral a établi un programme sur six ans avec un budget prévisionnel de 200 millions d’euros. Un quart des bus du réseau seront ainsi remplacés par des véhicules à faibles émissions. Plus précisément, dès 2020, la ligne C13 (transportant chaque jour 31 000 voyageurs) sera composée d’une vingtaine de trolleybus. La ligne C16 sera quant à elle entièrement exploitée avec des bus électriques rechargés en dépôt par de la charge lente.
Une expérimentation de la technologie hydrogène est également prévue avec deux véhicules sur une ligne urbaine. Grâce à toutes ces initiatives, la métropole lyonnaise espère que 80 % des déplacements en transports en commun seront à faibles émissions à l’horizon 2025.