Angleterre : de nouvelles aides pour la mobilité électrique
En charge des finances et du trésor du gouvernement britannique, Philip Hammond a présenté au Parlement une série de mesures en faveur de la mobilité électrique.
Intégrées au budget d’automne, celles-ci visent notamment à financer les infrastructures de recharge via un fonds dédié. Doté d’une enveloppe de 400 millions de livres, soit 447 millions d’euros, celui-ci permettra notamment de financer le déploiement des infrastructures de recharge dans le domaine privé.
Dans sa communication, le gouvernement entend également donner davantage de facilité à l’utilisation des véhicules électriques. A compter d’avril 2018, les recharges offertes aux salariés par leurs employeurs ne seront plus considérées comme des avantages en nature. Dans le domaine privé, le gouvernement entend également faciliter la mise en place de bornes de recharge en faisant en sorte que toutes les nouvelles constructions soient dotées d’un précâblage minimum.
Côté véhicule, le gouvernement britannique va débloquer 100 millions de livres supplémentaires pour assurer la continuité de son programme de subvention jusqu’en 2020. A ce jour, le gouvernement offre jusqu’à 4500 £ d’aide publique pour l’acquisition d’un véhicule 100 % électrique. Le gouvernement compte également être exemplaire et s’engage à électrifier 25 % de sa flotte d’ici à 2022.
Le budget prévoit enfin un fonds de 220 millions de livres qui sera dédié aux zones où la pollution de l’air est la plus élevée. Objectif : donner des moyens aux autorités locales pour assurer la transition et prendre les mesures nécessaires. Parmi les exemples cités par le gouvernement britannique figurent la réduction du coût des transports publics ou la modernisation des bus avec des technologies plus efficientes.
Selon le gouvernement, les sommes engagées seront financées par une augmentation temporaire de la taxe sur les véhicules de société et le droit d’accise. Applicable à compter du mois d’avril 2018, l’augmentation ne concernera que les véhicules diesel qui ne respectent pas les limites d’émissions fixées par le nouveau cycle de conduite en conditions réelles (RED2).
Illustration : Avere-France