Découvrez les axes de travail de l’Avere-France en 2024
Assurer la souveraineté industrielle et énergétique de la France, anticiper les besoins de demain, décarboner les flottes de véhicules et développer des nouveaux services de recharge seront les priorités de l’association en 2024.
En 2024, l’Avere-France entend structurer ses travaux autour de 4 axes majeurs afin de consolider davantage la place de mobilité électrique au cœur de la transition écologique et énergétique.
Garantir notre souveraineté industrielle et énergétique
L’énergie représente un enjeu de souveraineté majeur. La mobilité électrique joue un rôle essentiel en la matière et pour assurer son développement, il sera impératif de mieux maîtriser cette demande en énergie. L’Avere-France continuera, en ce sens, de se mobiliser sur le thème du pilotage de la recharge et les opportunités permises par le vehicle-to-everything (V2X) et à porter les recommandations issues de son livre blanc publié en novembre 2023.
Il est aussi question de souveraineté lors que le Gouvernement instaure de nouvelles règles de calcul pour le bonus écologique, incitant les constructeurs à localiser leurs productions en France et en Europe. L’Avere-France poursuivra, avec ses adhérents, ses travaux sur ces questions pour définir de nouvelles recommandations pour atteindre l’objectif gouvernemental de 2 millions de véhicules électriques produits en France d’ici à 2030.
L’association lancera, également, un groupe de travail sur la vie de la batterie des véhicules électriques afin d’identifier les intérêts et les défis de la seconde vie, de la réparation et du recyclage.
Anticiper les besoins de demain
Avec une part de marché de 25% pour les véhicules légers électrifiés, une transition vers l’électrique en cours pour les véhicules lourds et plus de 118 000 points de charge ouverts au public déployés au 31 décembre 2023, dont 9 100 ultra-rapides, la France ne devra pas relâcher ses efforts en 2024. Selon les projections de l’étude Hit The Road, il faudra déployer plus de 300 000 points de charge d’ici 2035, dont plus de 32 000 ultra-rapides, pour satisfaire les besoins en recharge en itinérance, notamment sur les autoroutes, de 12 millions de voitures électriques et 110 000 poids lourds électriques.
En parallèle, le règlement AFIR, adopté définitivement l’été dernier, offre un nouveau cadre au déploiement des bornes de recharge en Europe. Ce texte européen définit des objectifs de maillage du continent en IRVE, particulièrement sur les grands axes routiers du réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Il introduit également de nouvelles obligations, s’agissant notamment de la transparence du prix de la recharge ouverte et des moyens de paiement.
Ces chantiers ambitieux devront s’appuyer nécessairement sur de nouvelles compétences et, surtout des emplois. L’Avere-France entend lancer de nouvelles initiatives afin de mieux qualifier les besoins en installateurs et mainteneurs IRVE.
Décarboner les flottes de véhicules
La décarbonation des flottes, tant sur les véhicules légers que les véhicules lourds, sera un des principaux sujets l’année pour l’association. Chantier débuté en 2022, l’Avere-France poursuivra ses travaux sur l’électrification des flottes de véhicules légers avec une réédition de son guide et de nouvelles propositions pour accélérer la conversion d’un parc qui alimente traditionnellement le marché de l’occasion, levier essentiel de la démocratisation des véhicules électriques. Concernant les véhicules lourds, l’Avere-France portera, cette année encore, des propositions pour accompagner financièrement et opérationnellement leur transition vers l’électrique (achat/location, aménagement des dépôts…).
Développer des services de recharge utiles aux utilisateurs
La massification des usages du véhicule électrique implique également une plus grande interopérabilité des solutions de recharge par exemple grâce au développement de l’expérience utilisateur (intégration de la norme ISO 15 118 qui simplifie les interactions entre les bornes de recharge et les véhicules, gestion des données…). Cela implique également l’accroissement des mesures de cybersécurité afin de protéger les interactions entre les différents membres de l’écosystème.
La qualité de service, la gestion des données et l’information des consommateurs restent des enjeux majeurs pour 2024 sur lesquels l’association restera mobilisée.