Des plaques dédiées pour les voitures électriques au Royaume-Uni
La Grande-Bretagne autorise désormais les propriétaires de voitures électriques à intégrer un bandeau vert sur leur plaque d’immatriculation. Une façon de marquer leur engagement pour la planète mais aussi de bénéficier de nombreux avantages.
Après l’Inde, la Norvège et certaines provinces du Canada, c’est au tour du Royaume-Uni d’adopter le principe des « plaques vertes ». Depuis le 8 décembre, les propriétaires de voitures électriques et hydrogène immatriculées outre-manche peuvent choisir d’intégrer un discret bandeau sur le côté de leur plaque d’immatriculation. Alors que la Grande-Bretagne a acté la fin des moteurs thermiques à horizon 2030, l’initiative vise en premier lieu à marquer les esprits, la multiplication de ces plaques vertes permettant de sensibiliser la population au développement des véhicules zéro émission.
Cette marque spécifique doit également servir à encourager la mise en œuvre d’avantages spécifiques. Gratuité du stationnement ou du péage urbain, accès aux zones réglementées, utilisation des voies de bus ou de covoiturage etc… chaque collectivité pourra, selon ses souhaits, se baser sur ces plaques vertes pour accorder des avantages spécifiques aux propriétaires de véhicules propres.
Lancée par Nissan et YouGov, une enquête réalisée auprès de la population britannique a démontré que 32 % des personnes interrogées seraient plus susceptibles d’acheter une voiture électrique en raison de l’intégration de ces nouvelles plaques. Néanmoins, c’est aussi la perspective des nouvelles incitations qui sert de leitmotiv. L’implication des collectivités sera donc essentielle au succès du dispositif.
Un système à dupliquer en France ?
Si la France dispose déjà des vignettes Crit’Air pour distinguer les différentes catégories de véhicules en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre, l’intégration de ce principe de plaques vertes pourrait venir les compléter. Il permettrait aux collectivités de débloquer plus facilement des avantages pour les utilisateurs, notamment au niveau de zones à faibles émissions (ZFE) dont le déploiement est résolument engagé.