La Métropole de Lyon veut élargir sa ZFE et interdire le diesel
Réuni le 10 novembre dernier, le comité de pilotage de la Zone à Faibles Emissions (ZFE) de la Métropole lyonnaise a validé le principe de l’extension du périmètre géographique et un durcissement des règles. Des évolutions qui pourraient conduire à une interdiction totale du diesel à horizon 2026.
Figurant parmi les arguments de campagne du nouveau président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, l’évolution de l’actuelle ZFE est au cœur des débats du territoire lyonnais. Réunies le 10 novembre dernier en comité de pilotage, les différentes parties prenantes du dossier ont dressé la liste des orientations à venir, réaffirmant leur souhait d’amplifier le périmètre géographique du dispositif mais aussi de l’étendre au domaine des voitures particulières.
Officiellement mise en place au 1er janvier 2020, la ZFE actuelle ne concerne aujourd’hui que les véhicules de transport de marchandises. Alors que seuls les véhicules munis de vignettes Crit’Air 3, 2,1 ou 0 peuvent pénétrer dans une zone regroupant 5 communes, dont la quasi-totalité des arrondissements de Lyon, le dispositif sera durci à compter du 1er janvier 2021 avec l’interdiction des véhicules classés Crit’Air 3.
Objectif : sortir du diesel
« Notre objectif est qu’à terme le parc automobile soit à la fois réduit et dépollué » résume Bruno Bernard.
Sans encore dans le détail des prochaines étapes à venir, la Métropole évoque un grand objectif : celui de sortir du diesel d’ici à la fin du mandat, en 2026. A cet horizon, seuls les véhicules classés Crit’Air 0 et 1 seront autorisés à entrer dans le périmètre de la ZFE. Une réglementation qui exclut de facto l’ensemble des véhicules diesel.
« Le futur dispositif sera annoncé prochainement pour laisser aux acteurs (professionnels et particuliers) le temps d’anticiper leurs décisions d’investissement » fait savoir le communiqué de la Métropole qui évoque des investissements importants pour soutenir les alternatives à la voiture individuelle. La mise en place d’un mécanisme de soutien à l’acquisition de véhicules à faibles émissions est également évoquée.
Le dispositif et ses évolutions doivent être présentées et validées par les élus métropolitains en mars 2021.