L’Ademe lance un appel à projets pour accompagner la mobilité hydrogène dans les territoires
Inscrit dans le cadre du Plan National Hydrogène présenté par le gouvernement en juin dernier, l’appel à projets « H2 mobilité – écosystèmes de mobilité hydrogène » de l’Ademe vise à accompagner les initiatives menées au sein des territoires.
Présenté François de Rugy, Elisabeth Borne et Arnaud Leroy, Président de l’Ademe, le nouvel appel à projets « H2 mobilité – écosystèmes de mobilité hydrogène » porté par l’agence nationale souhaite encourager le développement de l’hydrogène au sein des flottes professionnelles. Ciblant aussi bien le transport de personnes que de marchandises, celui-ci concerne tous les types de véhicules : voitures d’entreprise, utilitaires légers, bus, poids-lourds, engins logistiques voire navettes fluviales ou maritimes.
Ecosystème global
En pratique, toute personne morale ou publique peut se positionner pour déposer une candidature.
Les dossiers proposés devront toutefois couvrir l’ensemble de l’écosystème en associant production, distribution et usages de l’hydrogène au sein des flottes. « Un projet n’abordant qu’une partie seulement de l’écosystème ne pourra pas être retenu » prévient le cahier des charges.
Basé sur des coûts et dépenses éligibles préalablement validés par les équipes de l’Ademe, le taux de financement sera fonction de la taille de l’entité en charge du projet. Le taux maximal des aides attribuées ne pourra ainsi pas excéder 35 % pour une grande entreprise et 55 % pour une petite entreprise.
Trois échéances pour déposer un dossier
Afin de pouvoir répondre rapidement aux premières demandes tout en laissant du temps aux plus gros porteurs de projets de préparer leurs dossiers, l’Ademe a programmé trois échéances : le 11 janvier, le 3 mai et le 8 novembre 2019.
La publication de cet appel à projet hydrogène s’inscrit dans le prolongement du
Plan National Hydrogène annoncé par le gouvernement en juin dernier
. Pour rappel, celui-ci fixe un objectif de 400 à 1 000 stations hydrogène dans l’hexagone d’ici à 2028. Côté véhicules, les ambitions sont de 20 000 à 50 000 pour les véhicules légers et de 800 à 2 000 pour les poids-lourds au même horizon.