Le bonus écologique 2019 prolongé pour les véhicules électriques
Pour faire face à l’arrêt des livraisons des véhicules électriques neufs, la Direction Générale de l’Energie et du Climat a décidé de rallonger le délai d’octroi du bonus écologique 2019. Tout véhicule électrique commandé avant le 31 décembre 2019 et livré avant le 15 juin 2020 bénéficiera ainsi de l’ancien dispositif, soit 6 000 euros d’aide.
Alors que les règles du bonus ont drastiquement changé au 1er janvier 2020, l’administration centrale vient d’annoncer le prolongement du bonus écologique de 6 000 euros pour les véhicules électriques commandés en 2019. Pour les autorités, cette décision fait suite à l’épidémie de Covid-19 qui a contraint la plupart des constructeurs à fortement ralentir ou à stopper leurs livraisons.
Report de la date limite de livraison au 15 juin 2020
Le décret initial publié le 29 décembre 2019 précisait que les véhicules électriques commandés en 2019 devaient être livrés et facturés au plus tard le 31 mars pour bénéficier des conditions du bonus en vigueur l’an passé.
Alertée par différentes fédérations professionnelles, la Direction Générale de l’Energie et du Climat a adressé un courrier en date du 22 mars dans lequel elle demande à l’ASP, l’Agence de Services et de Paiement, en charge de la gestion et du versement des bonus, de reporter cette date butoir au 15 juin 2020. L’Avere-France salue cette décision qui permet d’éviter aux concessionnaires, qui ont avancé le bonus pour le compte de leurs clients, de devoir compenser la différence entre le bonus prévu et celui qui aurait dû être versé si la livraison avait dû être reportée.
Un assouplissement nécessaire pour l’écosystème
Pour le Conseil National des Professions de l’Automobile, qui a alerté dès le 16 mars le ministère de l’écologie, un assouplissement de certaines dispositions réglementaires était nécessaire pour « rassurer les entreprises en cette période de crise et ne pas engendrer de coûts et des complexités supplémentaires ».
Selon les données fournies par Autoways, les immatriculations ont diminué de 87 % entre le 16 et le 23 mars. Sur cette période, seulement 5 942 véhicules particuliers ont été immatriculés dans l’Hexagone dont seulement 1 092 modèles électriques. Un chiffre qui présage une forte baisse du marché pour le mois en cours, par rapport au niveau élevé des immatriculations enregistrées depuis le début de l’année.