Les scooters électriques de Cityscoot investissent le marché italien
Après Paris et Nice, Cityscoot part à la conquête de l’Europe ! En Italie, la start-up française spécialiste du libre-service lance en ce début d’année ses scooters électriques à Milan avant une arrivée prévue à Rome dans le courant de l’été.
Tout roule pour Cityscoot ! Fort d’une flotte de 4 000 scooters électriques répartis entre Paris et Nice, l’opérateur s’attaque officiellement au marché italien. Mi-janvier, la start-up française a allumé 500 scooters électriques dans les rues de Milan. Une flotte initiale qui sera complétée par 500 engins supplémentaires dans les toutes prochaines semaines.
« Notre mission ici est la même que dans les autres villes où nous sommes implantés : rendre la ville moins bruyante et moins polluée, en participant à la modification des habitudes des citoyens en faveur de moyens plus écologiques et durables » résume Bertrand Fleurose, Président et fondateur de Cityscoot.
Comme pour Paris et Nice, le dispositif mis en place à Milan repose sur une flotte installée en « free floating » et reliée à une application mobile grâce à laquelle les usagers peuvent géolocaliser et réserver les scooters.
A Milan, où une trentaine de collaborateurs ont déjà rejoint l’entreprise, Cityscoot devrait compter une centaine d’employés d’ici la fin de l’année.
Dynamique italienne
Au-delà de Milan, Cityscoot investira également les rues de Rome dans le courant de l’été avec une flotte de 500 scooters. Une dynamique qui témoigne de l’intérêt croissant de la sphère privée pour un marché italien de plus en plus propice au développement de l’électromobilité.
Ambitionnant la mise en circulation d’un million de véhicules électriques d’ici 2022, le gouvernement italien a en effet mis en place au 1er janvier un bonus de 4 000 euros pour tout achat d’une voiture électrique dont le prix d’achat est inférieur à 50 000 euros. En cas de mise à la casse d’un vieux véhicule thermique, l’aide est même portée jusqu’à 6 000 euros.
En parallèle, de nouvelles taxes ont fait leur apparition pour les véhicules thermiques selon un principe qui n’est pas sans rappeler celui du malus en France. Une taxe de 1 100 euros sera ainsi appliquée aux voitures essence et diesel dont les émissions de CO2 se situent entre 161 et 175 g/km. Un montant qui ira crescendo en fonction du niveau d’émissions et qui pourra grimper jusqu’à 2 500 euros pour les véhicules affichant plus de 250 g CO2/km.
Illustration : Cityscoot