Volvo et Daimler vont développer ensemble des camions à hydrogène
Les constructeurs Daimler et Volvo ont annoncé le lancement d’une joint-venture dans le domaine du camion à hydrogène avec pour ambition de lancer une première offre commerciale d’ici 2025.
Détenue à parts égales, la future co-entreprise regroupant Daimler et Volvo est valorisée à 1,2 milliard d’euros. Indépendante vis-à-vis des deux groupes, celle-ci vise à mettre en commun les coûts de R&D et à accélérer la sortie de véhicules sur le marché à l’approche des premières mesures de restriction des émissions de CO2, prévues à partir de 2025 dans le domaine du poids-lourds.
« Le contexte de contraction économique actuel a rendu d’autant plus nécessaire une coopération » justifie Daimler qui souhaite confier à la nouvelle entité l’ensemble de ses activités dans le domaine de l’hydrogène, aujourd’hui regroupées dans sa division « Mercedes-Benz Fuel Cell ».
Lancement prévu à horizon 2025
« En créant cette co-entreprise, nous montrons clairement que nous croyons dans les piles à combustible pour les poids-lourds. La combinaison du groupe Volvo et de l’expérience de Daimler dans ce domaine pour accélérer le rythme de développement est bonne à la fois pour nos clients et pour la société dans son ensemble » explique Martin Lundstedt, président de Volvo Group.
Ciblant une mise sur le marché de poids-lourds propulsés à l’hydrogène pour des applications « longue distance », les deux partenaires souhaitent proposer leurs premiers modèles à compter de la deuxième moitié de la décennie. « D‘autres cas d’utilisation automobile et non automobile font également partie du périmètre de la nouvelle joint-venture » font savoir les deux partenaires.
Côté opérationnel, cette joint-venture s’appuiera sur différents sites industriels existants. Chez Mercedes-Benz, l’usine allemande de Nabern sera mise à contribution ainsi que d’autres sites en Allemagne et au Canada.
Validée par « un accord préliminaire non contraignant », la création de cette co-entreprise reste encore soumise à l’approbation des autorités de la concurrence. Les deux partenaires estiment pouvoir signer l’accord final d’ici à la fin de l’année.